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« On y est presque » est probablement la réponse que vous entendrez le plus souvent — mais sans plaisanter, la durée réelle peut varier considérablement, car elle dépend de plusieurs facteurs, tels que :
– Le nombre de participants
– L’état et le type de terrain
– Les conditions météorologiques
– Le rythme moyen du groupe, qui s’adaptera naturellement aux personnes les plus lentes
– En randonnée, les horaires ne sont pas toujours fiables en raison de ces variables et bien d’autres encore.

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Encore une fois, la réponse dépend du type de randonnée que nous allons effectuer.

Pour les randonnées longues, y compris sur plusieurs jours, il est préférable de porter des chaussures montantes (même légères), qui protègent efficacement contre les torsions involontaires de la cheville ou du genou.

Pour des randonnées de difficulté moyenne et pas trop longues (si le terrain le permet), on peut utiliser des chaussures basses de randonnée — bien que les chaussures montantes restent une option plus sécurisante. Quoi qu’il en soit, elles doivent être adaptées à la randonnée et équipées d’une semelle performante, avec une gomme appropriée, même pour les terrains glissants.

Pour des randonnées faciles ou des promenades sur un terrain majoritairement régulier/sentier de terre avec peu de dénivelé, si l’on ne possède pas de chaussures de randonnée (toujours préférables), une chaussure plus légère, comme une chaussure de trail running, peut convenir, à condition qu’elle soit dotée d’une semelle adaptée aux irrégularités du terrain.

Le point commun essentiel est la SEMELLE, qui ne doit pas être trop usée : une vieille semelle devient lisse, se perce plus facilement et glisse beaucoup plus qu’une semelle neuve, avec une gomme encore efficace, garantissant l’adhérence même sur des parcours très accidentés ou humides.

D’autres éléments comme la respirabilité, l’imperméabilité ou les matériaux de la chaussure sont plus subjectifs et influencent davantage le confort que la sécurité.

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En général, dès le premier contact — par téléphone ou via les réseaux sociaux — nous cherchons à comprendre les besoins spécifiques de chaque personne, grâce à des questions ciblées sur son niveau de préparation et sa forme physique. Les randonnées plus complexes sont bien sûr déconseillées dès cette étape à ceux qui se sentent incertains ou insuffisamment entraînés.

Avant chaque randonnée, nous faisons toujours un petit briefing pour vérifier que les vêtements techniques sont appropriés, en portant une attention particulière aux chaussures portées par chaque participant.

Rassurez-vous : les randonnées ne sont pas des compétitions, mais sont faites pour apprécier la nature le long du parcours. Je m’efforce toujours de comprendre les besoins des participants avant le départ, afin d’équilibrer le groupe et d’assurer à chacun une expérience agréable à un rythme adapté.

Au-delà de toute fierté personnelle, n’hésitez pas à informer le guide dès le briefing si vous avez des problèmes cardio-respiratoires, un pacemaker ou, par exemple, si vous souffrez d’attaques de panique, de vertiges fréquents ou de peur sur des passages exposés.

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Absolument, oui.

Les matériaux utilisés dans les vêtements et chaussures de randonnée modernes sont conçus pour répondre à une variété de facteurs et de conditions extérieures changeantes.

Une veste coupe-vent imperméable, par exemple, doit pouvoir résister aux intempéries tout en offrant confort et sécurité, en nous gardant au sec pendant un certain temps.
Porter un vêtement lourd qui fait transpirer rapidement rendra la randonnée beaucoup moins agréable et bien plus fatigante, en réduisant l’énergie disponible et en rendant la respiration plus difficile.

Et comme la transpiration mouille les vêtements, ceux-ci deviennent plus lourds. En fin de randonnée — surtout avec un sac à dos — si vous ne portez pas des vêtements techniques respirants, vous risquez aussi de souffrir de douleurs musculaires et articulaires, notamment dans la région cervicale et lombaire.

Il est donc essentiel de s’habiller en couches (« en oignon »), avec des vêtements légers et respirants, à ajouter ou enlever selon les besoins. Cela vaut aussi pour le pantalon : personnellement, je préfère un modèle convertible, que l’on peut transformer en short si la température augmente.

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La taille du sac à dos — qui doit absolument être confortable, avec des bretelles bien ajustées à votre morphologie — varie selon la durée de la randonnée.

Idéalement, pour une randonnée à la journée, il faut un sac à dos d’une capacité minimale de 20 litres (30 litres étant encore mieux), afin de pouvoir emporter facilement un change, une gourde, un pique-nique, ainsi que des accessoires comme des bâtons de randonnée, entre autres.

Pour une randonnée de plusieurs jours, la taille idéale du sac augmente considérablement : il peut être nécessaire d’avoir un sac de 50 litres ou plus, selon ce que l’on doit transporter – probablement un sac de couchage, une tente éventuelle, plusieurs tenues de rechange, voire une deuxième paire de chaussures.

Il est toujours bon d’avoir un petit kit de premiers secours avec soi, même si le guide en transporte toujours un dans son propre sac à dos pour les urgences.